Les TAP mis en œuvre à AURICE cités en exemple dans le quotidien SUD OUEST

tap sud ouestDans le cadre des temps d’activités périscolaires, les écoliers de l’atelier céramique, avec Nadette Billard, reconstituent leurs phrases slogans avec les lettres de terre cuite. ©Photo M. L.

Vendredi, en début d’après-midi, une dizaine d’élèves s’active pour apposer, sur les murs du restaurant scolaire, des phrases slogans confectionnées à…


Vendredi, en début d’après-midi, une dizaine d’élèves s’active pour apposer, sur les murs du restaurant scolaire, des phrases slogans confectionnées à l’aide de lettres de terre cuite. Ils œuvrent dans le cadre des temps d’activités périscolaires (TAP) avec leur intervenante céramiste, Nadette Billard. « Depuis la mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires, nous avons élaboré une offre éducative la plus diversifiée possible », explique le maire, Francis Cazaux.
Cinq groupes d’enfants du CE1 au CM2, dont une classe de Cauna au titre du Sivu scolaire Adour-Marsan, alternent entre des ateliers sportifs, culturels et environnementaux. Côté encadrement, les employés municipaux et bénévoles des Pastous et Pastourettes ont été rejoints par divers partenaires professionnels tels Sac de billes, Togeth’earth, Terra pitchoun ou l’Étoile Sportive Montoise (escrime). Des animateurs diplômés interviennent pour le basket, la danse sportive, l’éducation canine, etc.

Une organisation innovante
Le dispositif, dont le coût s’élève à près de 20 000 euros (Cauna y participe au prorata du nombre de ses élèves), est probant et satisfait l’ensemble de la communauté éducative. Pour Christophe Sourrouille, maire adjoint délégué à l’éducation pour le Sivu, il s’agit, depuis le début, « de bâtir un projet cohérent en étroite collaboration avec les enseignants et les parents, en recherchant le meilleur équilibre hebdomadaire ».
Cette volonté partagée s’est traduite, en dehors des cours du mercredi matin, par l’organisation de quatre journées de cinq heures et quart, dont des matinées de trois heures et quart et des TAP pour les plus grands, en début ou fin d’après-midi.
Une concertation accrue
« Pour nous, il était essentiel de réduire le temps journalier de classe », précisent Sarah Boulin et Stéphane Crabos, les deux enseignants. Cette synergie éducative a facilité l’élaboration du projet éducatif de territoire (PEDT). Il tient compte de la parole des enfants par le biais de d’élèves délégués ou d’enquêtes de satisfaction.
Cette démarche de concertation régulière entre tous les acteurs, préconisée par l’Éducation nationale, permet d’affiner le fonctionnement. Seul bémol, le Sivu, avec des communes du Pays Tarusate et de la Communauté de communes du Cap de Gascogne, doit s’accommoder de leurs approches différentes en matière de compétence périscolaire.
Michel Lafitte

Article paru dans Sud-Ouest du 10/02/2016


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